Art textile : tissage et piqué libre et quelques luminaires

Sambreville

Quand les fées se sont penchées sur mon berceau, elles y ont déposé deux passions. Tout d’abord, l’amour de notre belle planète et de la nature. Cette première passion, j’y ai répondu en devenant géographe. La deuxième c’est la passion du textile, du fil, du tissu, de la laine. Je couds depuis toute petite, d’abord pour mes poupées, pour moi et ensuite pour mes enfants. Toutefois j’éprouvais un sentiment d’insatisfaction. Mais un jour en regardant l’offre de l’Académie de Charleroi, j’y ai découvert un atelier en créations textiles. M’y étant rendue aux journées portes ouvertes, j’ai été directement conquise. Le textile comme médium artistique, c’est ce que je cherchais depuis bien longtemps. Depuis, j’expérimente, j’apprends de nouvelles techniques : piqué libre, shibori, teinture naturelle, filage de la laine, impression, broderie… J’essaye, je tisse, je feutre et je crée des tableaux textiles inspirés de la nature et de l’empreinte de l’homme. J’essaye par mes créations d’interpeller ou de communiquer un ressenti, une émotion, une image gravée dans ma mémoire lors de mes voyages ou lors de mes promenades à pied ou à vélo. La variété des techniques ouvre le champ à d’infinies possibilités. J’essaye dans la mesure du possible d’utiliser des tissus ayant une histoire, comme, par exemple, les vieux draps de lit pour les teintures. Je récupère à gauche et à droite, je chine dans les brocantes et crée à l’occasion mes propres fils. Mes réalisations sont pour moi une belle synthèse de mes deux passions. Happy-end me direz-vous ! Pas tout à fait, il me manquait une dernière étape à franchir : faire sortir mon travail de

 l’atelier et le faire vivre à l’extérieur, lui donner une chance d’être visible, le confronter aux regards des autres. C’est pourquoi depuis quelque temps j’expose. Une étape importante qui me fait progresser, qui m’enrichit grâce aux nombreux partages et aux échanges.

 

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